FAVIER Philippe
Né en 1957
Biographie
Dessinateur de presse en 1977 à L’Hebdo de Saint-Étienne, il devient infirmier à l’hôpital psychiatrique Saint Jean Bonnefonds de la même ville et il suit en même temps des cours du soir pour préparer son baccalauréat qu’il obtient en 1979. Il s’inscrit alors à l’école régionale des Beaux-arts de Saint-Étienne où il a notamment comme professeurs Bernard Ceysson, Daniel Abadie, Jean-Marc Scanreigh.
Philippe Favier est un artiste peintre et graveur spécialisé dans les miniatures et les petits formats en noir et blanc. Il aussi réalisé de très grands formats en couleur exposés pour la première fois au Musée national du jeu de Paume à Paris en 1995. Il utilise divers matériaux tels les boîtes de sardines exposées au Musée d’art moderne de Saint-Étienne, aussi bien que la cartoline ou le papier Ingres ainsi que diverses techniques : pointe-sèche, eau-forte, émail sur verre, encre de Chine. Prix de Rome 1985, remarqué dès ses premières expositions par la critique, il n’a pas été influencé par un courant quelconque, trouvant lui-même une voie originale. Éric Holder dit de lui « qu’il est arrivé tout fait sur la scène artistique, sans tâtonnements. Dès sa première exposition de 1981, des critiques avertis comme Marcelin Pleynet ont flairé ce qu’on appelle d’ordinaire le talent (...) et dont la maturité ira grandissant. ». Il a également écrit de nombreux ouvrages, seul ou en collaboration : En territoire cheyenne avec Éric Chevillard (2009), Ana (2003), Géographie à l’usage des gauchers (2005), Les Chiens errants de Bucarest avec Lionel Bourg (2002).
D’abord influencé par l’art conceptuel et le land art, il abandonne très vite cette voie pour réaliser de petits dessins au stylo à bille qu’il découpe et fixe directement sur le mur, dont il dit que ces dessins étaient « (…) en réaction avec ses travaux précédents. ». Selon Éric Holder, le jeune Favier qui a passé son enfance dans la mercerie de ses parents à jouer seul avec les cartons et les rubans, est mal fait pour l’enseignement traditionnel. « Ses miniatures découpées et collées directement contre le mur sont la marque d’une détermination farouche à entrer dans un univers qui ne connaît ni d’influences, ni d’équivalences. » Holder remarque aussi que « les très nombreuses expositions qui lui seront consacrées par la suite à Tokyo, Madrid, ou aux États-Unis, garderont la trace de ses premiers travaux au stylo à bille ».
Source : wikipedia
A . B . C . D . E . F . G . H . I . J . K . L . M . N . O . P . Q . R . S . T . U . V . W . X . Y . Z
œuvre
Raid au corde - N°14/20
Gravure [57 x 45 cm]
Cote : 55 FAV
oeuvre
Aloïs Rey, N°23/100
Gravure : eau-forte sur cuivre [76 x 57 cm]
Cote : 289 FAV
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Découverte d'un artiste pas comme les autres, à la fois peintre, illustrateur, etc... poète en tous cas.