ROBAKOWSKI Michel
Né en 1947 .
Biographie
Tout en poursuivant ses études à l’école d’architecture et aux Beaux-Arts de Lille, il fonde le groupe musical Les Artois (1969-1971) qui sort l'album « La ballade du Pays noir ». En 1970, le groupe remporte le 1er prix des « Numéros 1 de demain » organisé à l’Olympia par Europe 1 pour la chanson « Ce soir, je suis Rimbaud ». De 1971 à 1974, il anime sur Radio Nord-Picardie l’émission « La place aux chansons ». En 1973, il sort son unique single en tant que chanteur avec « Mets ton cœur dans l’ordinateur ». Alors architecte diplômé, il se tourne vers la pub et la communication et travaille à Paris et à Poitiers avant de s’installer à Rouen. Il se consacre aussi à la poésie et a publié plus d’une dizaine de recueils avec entre autres « Les antécritures » (1968),« Trois poètes sur un terril » (1971) ou « Le passager de Rouen »(2004).
Parallèlement à la poésie, il a écrit de nombreux textes de chansons pour d’autres artistes comme Claudine Régnier, Michèle Torr, Jean-Claude D’aigle et plus récemment Yahia Dikès, Adrien Marbek et les groupes « Dam fortune » et du « côté d’Adrien » ,ainsi que des comptines et contes pour enfants. En 1984, il adapte pour Corinne Sauvage, une chanson de Bonnie Tyler « Comme une éclipse dans le cœur ».
Depuis 1990, Michel Robakowski a repris ses pinceaux sans délaisser la poésie et les textes de chansons. La peinture est, pour lui, une forme d’écriture où il joue des signes et des couleurs pour construire souvent dans les mêmes formats d’un papier des histoires de rencontres. On reconnaît l’architecte dans l’équilibre des compositions et le poète dans la tournure des titres.
Les jardins, les passages du temps, les lieux nomades, les mémoires des falaises, les murmures des murs, et plus récemment, les nécessaires de voyages sont autant de séries où il donne rendez-vous la nuit aux hasards et aux démons de la création.
Il utilise la gouache, de façon très aquarellée, superpose les couleurs, les frotte et les efface pour jouer de la transparence et ressortir la trame du papier. Comme sur des fresques, le temps semble passer et laisser la trace des mémoires, des existences. Alors, l’œuvre finie ne lui appartient plus, elle vit son aventure dans un tiroir ou sur un mur, dans un courriel ou sur les cimaises d’une galerie.
A . B . C . D . E . F . G . H . I . J . K . L . M . N . O . P . Q . R . S . T . U . V . W . X . Y . Z
œuvre
Happy Totem
Peinture : acrylique sur papier [85 x 60 cm]
Cote : 150 ROB