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Saluons la mémoire d’un grand écrivain et d'un plasticien Claude Margat
«La mort, c’est l’échéance de n’être plus rien. La vision de n’être plus rien pousse à être plus.»
Alors célébrons la vie, vivons pleinement l’instant présent comme nous y incitait Claude Margat, qui ne connaîtra plus la quiétude du marais rochefortais car il a rendu son dernier souffle.
Aucune religion, aucun dogme : «J’ai toujours pensé que si le sacré existait, il se trouvait forcément ailleurs. La science est admirable parce qu’elle se donne la capacité de vérifier ses intuitions et ses expériences. J’aurais aimé faire de la recherche en mathématique et physique mais mon destin en a décidé autrement. Moi, je n’aurai que mon vêtement de chair pour aller au‐devant du mystère.»
Claude Margat écrivait cela dans En marge d’une vie, paru en 2016. Le parcours d’une vie, d’un cheminement physique et mental construit grâce à quantité d’expériences de toute nature et de rencontres – citons Christian Dotremont, Bernard Noël, François Cheng, Yolaine Escande.
Une vie de fin lettré, imprégné de taoïsme.
qui ne tient à rien
tient presque tout
qui tient presque
tout n’a rien
qui n’a rien
jouit de tout
qui jouit de tout sans dommage
ne doit rien
(Matin de silence, L’Escampette éditions, 2011)
Claude Margat. Photo Marc Deneyer.
En savoir plus : article de Jean-Luc Teradillos
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